Le ramonage est une obligation qui vous permettra de garantir la sécurité de tous les habitants de votre maison , il doit respecter toutes les règles qui lui sont consacrées. En quoi consistent ces règles et quelles sont les normes d’un ramoneur professionnel ?
Les règles de sécurités selon le type de ramonage
La réglementation du ramonage porte sur la fréquence d’entretien et les travaux que le ramoneur doit assurer en fonction du type de cheminée , de poêle ou de chaudière. En effet,
il est préconisé d’assurer un ramonage tous les six mois pour les systèmes de chauffe à combustibles solides, alors que les travaux d’ entretien d’un système de chauffe à combustible liquide se font une fois par an.
Le ramonage dépendra aussi de la consommation de la quantité de bois ou de fioul. Si le propriétaire consomme moins de 5 cordes de bois, le ramonage est limité à une seule fois. Si la consommation dépasse les cinq cordes , le propriétaire serait obligé de faire appel à un ramoneur au moins deux fois par an.
Quel que soit votre statut, un propriétaire ou un locataire, vous êtes appelés à assurer votre entretien en faisant appel à un ramoneur professionnel agréé. Le respect de cette réglementation vous permettra de :
- Faire de grosses économies d’énergie ;
- Réduire le risque de feu et d’incendie ;
- Réduire les risques d’intoxication et d’asphyxie.
Les obligations légales
Pour consulter les textes réglementaires,
vous n’avez qu’à vous orienter vers la préfecture ou votre mairie pour découvrir les dispositions applicables dans votre commune.
Les normes que doit posséder un ramoneur
Un ramoneur agréé est le seul professionnel habilité,
qui peut assurer un nettoyage de qualité de votre système de chauffage et vous délivrer un certificat de ramonage . A travers la toiture ou le foyer , votre professionnel vous garantit la propreté de vos conduits , et la trappe de votre cheminée moyennant le matériel adéquat et spécifique.
Un ramoneur professionnel doit avoir en poche :
- Un diplôme d’équivalence homologué de niveau égal ou supérieur délivré pour l’exercice de son métier ;
- Un CAP ou un BEP ;
- Une expérience professionnelle.